Documents stratégiques
Plan d'activités 2024 de l'IGN
Le plan d’activités de l’IGN présente les activités de l’institut programmées sur l’année. Ce document couvre le périmètre des activités de l’IGN pour la sphère publique civile et militaire, à l’exclusion des aspects liés à la recherche ou à l’enseignement qui font par ailleurs l’objet de schémas directeurs spécifiques. Après concertation avec les parties prenantes dans le cadre du Comité national de programmation de l’IGN, il est approuvé par le conseil d’administration.
Engagement pluriannuel d’objectifs et de moyens (EPOM) 2022-2024
Un Engagement pluriannuel d’objectifs et de moyens (EPOM) pour 2022-2024 a été signé en février 2022 entre l’IGN, le ministère de la Transition écologique (Commissariat général au développement durable), le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises) et le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance (Direction du budget).
Pour une durée de trois ans (2022-2024), l’EPOM permet à l’IGN de bénéficier de moyens supplémentaires pour porter ses ambitions, autrement dit pour « changer d’échelle ». Fruit d’un dialogue entamé au printemps 2021, cet engagement doit se comprendre comme le complément financier du Contrat d’objectifs et de performance pour 2020-2024 (COP). Cela se traduit dans l’EPOM par la matérialisation d’objectifs à atteindre d’ici 2024 pour l’IGN :
Des objectifs métiers
- Lidar HD : couvrir 80 % du territoire métropolitain (dont les DOM et hors Guyane) en nuage de points Lidar HD et à terme leur traitement ;
- Suivi de l’artificialisation des sols : couvrir 100 % du territoire métropolitain et des DOM en données d’occupation du sol à grande échelle ;
- Géoplateforme : mettre en place la Géoplateforme (socle technique, services IGN et partenaires) et rassembler une centaine d’utilisateurs ou de partenaires dans la réalisation de ce projet ;
- Inventaire forestier : améliorer la robustesse statistique de l’inventaire forestier dans le contexte du changement climatique et embarquer six partenaires dans le projet de renforcement de la connaissance de la forêt avec les acteurs de la filière dont le CNPF.
La montée en compétences de l’Institut
L’IGN s’engage à monter en compétence, tout particulièrement dans les domaines de la donnée et de l’IA, du collaboratif, du développement informatique, de la gestion de projet... Ces besoins en compétences-clés pour porter les ambitions de l’établissement ont été évalués à 150 ETP. Ces nouvelles compétences seront mobilisées par des reconversions internes, l’accroissement du nombre d’ingénieurs rejoignant l’IGN à la sortie de l’Ecole nationale des sciences géographiques 3 ou des recrutements externes.
Le pilotage des ressources
- Pilotage de la masse salariale et de la trésorerie ;
- Objectif de trouver des financements complémentaires en appui aux politiques publiques (au moins 15M€ d’ici 2024).
Cet EPOM scelle une réflexion et un engagement partagés par l’ensemble des signataires sur la trajectoire à venir et les priorités de l’IGN. Il donne plus de moyens à l’institut pour mener à bien les ambitions issues de la démarche des géo-communs, il est un gage de la confiance qui lui est témoignée au regard des enjeux qu’il porte.
Contrat d'objectifs et de performance entre l'État et l'IGN (2020-2024)
Dans la dynamique de la stratégie d’État-plateforme modernisant l’action publique et de la révolution des usages numériques, l’IGN a mené en 2019 une transformation profonde, dans un contexte de contraintes économiques liées à la trajectoire des finances publiques. L’institut a fait évoluer sa mission historique de production-diffusion de données, son organisation, son modèle économique et ses méthodes de travail pour satisfaire un impératif : renforcer l’appui direct aux politiques publiques. Sa nouvelle feuille de route rééquilibre son activité de producteur-diffuseur, au profit de celle, plus large, d’architecte référent des données géographiques et forestières nécessaires à l’exercice souverain des politiques publiques.
Feuille de route Géolocalisation 2022-2030
Compagnon de route indissociable de la cartographie, la géolocalisation moderne, apparue avec le GPS, s’est étendue progressivement aux domaines scientifiques et à l’ensemble de la société civile.
La dernière décennie a connu des avancées technologiques majeures dans le domaine de la géolocalisation. Les évolutions importantes des systèmes de positionnement par satellites (GNSS) sont marquées notamment par l’arrivée à pleine capacité opérationnelle du système européen Galileo et du système chinois BeiDou. Face aux besoins croissants d’information géolocalisée, d’automatisation industrielle ou de navigation, de nouvelles techniques se développent, fondées sur l’interopérabilité et l’hybridation des signaux radios d’opportunité, des capteurs et des données cartographiques.
L’intégration des capacités de localisation aux smartphones depuis 2012 a démultiplié le nombre d’utilisateurs de ces applications, rendant possibles l’acquisition, la structuration et la combinaison d’informations massives de localisation. Identifiée comme passerelle entre le monde réel et le monde virtuel, la géolocalisation est devenue un facteur clef du développement d’applications temporellement et spatialement centrées sur l’utilisateur, qu’il s’agisse de réalité augmentée, de service de mobilité, de l’essor des solutions collaboratives ou des services d’augmentation de la géolocalisation.
Face à ces nouveaux défis à la fois technologiques et d’usage, l’IGN se dote d’une feuille de route, avec pour objectif de structurer une réponse technologique spécifique à porter, pour l’information géographique et forestière et en appui aux politiques publiques, dans ce domaine au cœur de ses métiers et de son expertise.
Feuille de route IA 2022-2024
Pour répondre au défi de l’observation en continu du territoire par une connaissance toujours plus riche, actualisée et thématisée, l’IGN va étendre l’usage des technologies de traitement automatique par intelligence artificielle ; technologies dont l’adaptation aux besoins de la connaissance environnementale a été facilitée par les laboratoires de recherche de l’institut.
Cette mission, présentée dans la Feuille de route IA IGN 2022-2024, est conséquente et représente un défi pour l’ensemble des acteurs de la cartographie qui y contribueront, en particulier pour l’Institut.
Guide des communs - une expédition Ouishare au cœur de l'IGN (2023)
Qu’est-ce qu’un commun ? Les communs peuvent-ils nous aider à faire face aux défis du XXIe siècle ? Comment les organisations publiques peuvent-elles s’emparer de cette (pas si nouvelle) forme de création, gestion et partage de la valeur ? Sur la saison 2022-2023, les équipes de Ouishare ont été invitées par l’IGN à travailler sur la trajectoire de développement des communs au sein de l’institution.
Ce guide est le résultat de ces mois d’exploration et une invitation à mettre les communs au service du bien... commun.
Les communs, d'utilité publique - Dossier de l'événement du 17 janvier 2023
À la fois moteurs de coopération, d’innovation et de nouvelles formes de création de valeur, les communs ont une capacité, en tant que mode opératoire de l’action publique, à répondre aux grands enjeux de société.
Après l’ouverture de l’essentiel de ses données en 2021, l’IGN s’est inscrit dans une dynamique de construction de communs numériques afin de concevoir, en écosystème ouvert, une nouvelle stratégie autour du concept de géocommuns. C’est notamment pour accompagner cette dynamique que l’IGN a souhaité organiser une journée pour démontrer par l’exemple et le « faire » que les communs sont d’utilité publique.
Cadrage stratégique 2021
La boussole que se donne l’IGN est d’outiller la Nation pour comprendre son territoire à l’heure de grands bouleversements écologiques et numériques. Et pour que la cartographie publique devienne un instrument d’émancipation face à ces bouleversements, il faut s’y engager non seulement pour les citoyens et les territoires mais aussi avec eux. Pour donner corps à l’élan des géo-communs, dix chantiers emblématiques mais non exhaustifs de l’IGN sont mis en avant dans ce document publié le en novembre 2021. Ils s’articulent autour de trois dimensions qui vont désormais animer l’action de l’IGN : observation du territoire en continu, acteur des communs numériques, et compagnon cartographe.
Schéma directeur de la recherche et des technologies (2020)
Le schéma directeur de la recherche et des technologies définit les perspectives et orientations de la recherche de l'IGN. L'activité de recherche de l'IGN vient soutenir sa mission d'appui aux politiques publiques. Elle lui permet d'innover et de développer les technologies de pointe les plus performantes et les infrastructures numériques de description du territoire les plus fiables.
Dans ce contexte, le schéma directeur de la recherche et des technologies (SDRT) définit les perspectives et orientations de cette activité, en identifiant les technologies majeures dont l’IGN doit se doter à moyen terme, les compétences qu’il doit développer à plus long terme, ainsi que les grands domaines d’application de ses recherches.
Rapport social unique 2020
Ce nouveau document, prévu par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, regroupe en un seul les précédents bilan social et rapport de situation comparée entre les femmes et les hommes. Il constitue une cartographie globale des personnels de l’IGN, mettant en regard des continents vastes et multiples tels que les carrières, les rémunérations, la formation ou les conditions de travail. Le rapport social unique est ainsi un vecteur de connaissance, un outil de dialogue puisqu’il donne lieu à un débat en comité technique avec les représentants du personnel ; enfin il constitue un levier stratégique en nous permettant de définir nos orientations en matière de ressources humaines alors que la feuille de route de l’IGN est fondée sur le développement des compétences.
Rapport de la députée Valeria Faure-Muntian sur les données géographiques souveraines (2018)
Dans ce rapport remis le 20 juillet 2018, Valeria Faure-Muntian, députée de la Loire, formule des recommandations relatives à la gouvernance des données géographiques souveraines. Celles-ci portent plus particulièrement sur la nécessité de renforcer la coopération entre les acteurs publics producteurs de données géographiques, notamment par la création d'une géoplateforme nationale. La députée invite l'IGN à se positionner au sein de cette nouvelle infrastructure mutualisée pour animer la communauté et assurer la certification des données.