Notre recherche
L’institut anticipe les besoins des utilisateurs et axe ses recherches et ses innovations autour de technologies capables d’assurer une plus grande précision des données, ainsi qu’une production et une mise à jour plus rapides et plus collaboratives, mieux qualifiées et couplées aux données non aisément géolocalisables.
1 école d’excellence : ENSG-Géomatique membre de l’Université Gustave Eiffel (UGE)
1 accélérateur de projets IGNfab pour s’ouvrir à de nouveaux horizons et favoriser l’usage des géodata
40 chercheurs permanents
30 doctorants
3 unités mixtes de recherche
6 centres de compétences pluridisciplinaires
1 service de prototypage pour tester et faire monter en maturité les innovations
Soutenir la stratégie du véhicule autonome
Pour contribuer à la sécurité du guidage du véhicule autonome, l’IGN mobilise ses moyens de conduite de projets, d’expertise, de technologies innovantes et de production prototypique.
La recherche de l'IGN met en œuvre, entre autres outils, des technologies de numérisation terrestres, mobiles ou fixes, utilisant des lidar pour représenter la Ville en 3D avec un niveau élevé de détail. Embarqué dans un véhicule mobile, cette technologie et nos méthodes de traitements étendus au temps réel permettraient de comprendre ce que le véhicule perçoit de son environnement et d'améliorer sa localisation en se recalant sur une cartographie haute définition de la route et de son environnement immédiat.
Mieux mesurer le volume des arbres pour des tarifs de cubage plus précis
Pour mieux comprendre les relations existantes entre les mesures de l’inventaire forestier et le volume du bois aérien total, depuis le tronc jusqu’aux extrémités des branches, des levés tridimensionnels par lidar terrestre ont été réalisés.
Depuis 2010, ces levés ont eu lieu sur un échantillon de placettes d’inventaire pour construire une bibliothèque numérique 3D actuellement constituée de plus de 1 500 placettes. Ces nuages de points très denses sont en cours de couplage à des algorithmes de reconstruction géométrique, visant à générer des modèles 3D d’arbre.
Ces modèles, dont la précision sera validée à partir de mesures de terrain détaillées, offriront un jeu de données de référence sans précédent pour le développement d’équations volumiques permettant de prédire le volume aérien à des niveaux de découpe variables. Cela aboutira à des tarifs de cubages (des abaques sophistiqués associant les volumes aux mesures terrain) plus complets et précis, et permettra d’affiner la mesure du volume de bois en forêt française.
Anticiper l'évolution des villes
La recherche de l’IGN travaille depuis des années pour comprendre les règles d’urbanisme et la façon de les formaliser numériquement. Cela a abouti à quelques simulateurs. L’un d’entre eux permet d'anticiper les constructions et l’évolution de la morphologie de la ville, en fonction des règles des plans locaux d’urbanisme (PLU) et des schémas de cohérence territoriale (SCoT).
Simuler des risques naturels et industriels
Des partenaires s’engagent vers des modèles de simulation de plus en plus sophistiqués. Que ce soit en matière de simulation météo ou d’hydrologie, les modèles de simulation tendent à utiliser des données plus fines et à fournir des résultats plus précis et de plus en plus en temps réel. L’IGN renforce ses efforts de géovisualisation des résultats de simulation, dont les enjeux sont majeurs dans le cadre de la prévention des risques par exemple.
Après avoir mis en place des méthodes issues de la recherche, des expérimentations, et une organisation interne très agile autour du service de l’innovation, l’IGN a démarré la production de quelques départements d’OCS-GE en 2020. Les apprentissages ont été menés en utilisant plusieurs couches de données largement accessibles en masse (la BD TOPO®, l’orthophotographie, le modèle numérique de surface, des images Sentinel).
Mis à jour 05/05/2023