Si le printemps a pu nous paraître pluvieux, la France n'en reste pas moins sujette à des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents ces dernières années. Températures en hausse, précipitations estivales en baisse… Le changement climatique intensifie ce phénomène qui affecte les plans et cours d'eau, le sol, la végétation et les récoltes, et qui augmente les risques d'incendies sur des territoires toujours plus nombreux.

Ces données représentent les communes qui ont obtenu la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour « mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols » pour un événement survenu à partir du 1er janvier 2000.

Les données révèlent que 49,4 % des communes ayant obtenu cette reconnaissance par l’État l’ont eue pour un premier épisode de sécheresse survenu à partir de 2015, début d’une séquence de sécheresse qui touche le centre et le quart nord-est de la France jusqu’alors moins impactés.

Les arrêtés reconnaissant l’état de catastrophe naturelle ont un effet rétroactif et peuvent paraître tardivement, c’est pourquoi les données du Journal Officiel exploitées en 2024 ne permettent pas de représenter les événements ultérieurs à 2022.

Un régime parallèle, celui des calamités agricoles, gère l’indemnisation des pertes de fonds des agriculteurs. Ces arrêtés ne sont pas représentés sur cette carte.