Trois questions pour comprendre l'ortho-photographie
Ces « photographies » aériennes verticales se présentent sous la forme de dalles géo-référencées. Leur qualité géométrique, leur niveau de détail et leur mise à jour régulière en font des supports de référence pour l'aménagement, la gestion et la valorisation du territoire. Dans le cadre de la mission de service public de l'IGN, 100 % du territoire national est couvert en ortho-image.
Trois questions pour comprendre l'ortho-photographie
Comment obtient-on une orthophotographie ?
L’IGN détermine la zone à photographier et un plan de vol est établi, avec une altitude et des axes parallèles très précis dans l’idée de quadriller le ciel. L’avion est équipé d’une caméra spéciale, couplée à un système de positionnement par satellites et d’une centrale inertielle. La prise de vue est continue afin de réaliser une mosaïque d’images et de quadriller le territoire.
Quelles sont les corrections ?
Les photographies aériennes sont des perspectives du terrain, déformées en raison du relief et des turbulences subies par l’avion. L’IGN a recours à la corrélation automatique d’images et à la photogrammétrie pour retrouver le terrain en 3D à partir des photos avant l’ortho-rectification. L’égalisation radiométrique génère des couleurs et des contrastes homogènes et le mosaïquage automatique fournit un graphe de raccords entre images qui respectent les lignes du paysage.
À quoi servent les ortho-images ?
Les ortho-images constituent un fonds essentiel des systèmes d’information géographique. Précise comme une carte et belle comme une image, l’ortho-photo du territoire est une couche incontournable de l’information géographique moderne. Parce qu’elle présente les moindres détails du terrain, elle est d’une grande utilité pour les gestionnaires de réseaux et les entreprises de BTP qui participent à l’aménagement du territoire.
Mis à jour 13/10/2021