Les épisodes naturels extrêmes

Focus sur les données de l'Atlas IGN des cartes de l'anthropocène (édition 2022)

Inondations, tempêtes, tremblements de terre, feux de forêts... avec une augmentation des risques de catastrophe naturelle, le rôle de vigie de l’IGN va croissant : l’institut met ses compétences, ses moyens d’observation et sa réactivité
au service de la surveillance du territoire. En France, le risque d’inondation – première menace naturelle par l’importance des dommages provoqués – fait l’objet d’un suivi 24h/24.

Mobilisation générale pour la prévention des risques

Investi aux côtés du service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi)  depuis 2012, l'IGN et plus particulièrement son Service de l'imagerie et de l'aéronautique (SIA), honore un double engagement : survoler la zone dans un délai maximum de douze heures après avoir été alerté et fournir les orthophotographies dans les vingt-quatre heures suivant la prise de vue. Ces missions d’urgence permettent de cartographier l’emprise de la crue et d’apporter la « vérité terrain » pour étalonner le modèle de prédiction du Schapi (Vigicrues).

Les prises de vues de l’IGN sont également utiles pour dresser un état des lieux, organiser les secours et identifier les besoins les plus urgents. En 2020, à la suite des ravages de la tempête Alex, l'IGN, à la demande du département des Alpes-Maritimes (06)  a fourni 2 000 photographies haute résolution de la vallée de la Vésubie et de la Roya, trois jours après la catastrophe...

Roquebillière (06)

Imagerie aérienne d'urgence après le passage de la tempête Alex (2020)

Nemours (77)

Imagerie aérienne d'urgence (2016)

Nemours (77)

Narbonne (11)

Photographie aérienne en infrarouge couleur pour évaluer les dégâts et les surfaces détruites par les feux en 2021

Marie Carrega, adjointe au secrétaire général de l'ONERC

Le territoire français est exposé à de multiples risques naturels :

hausse des températures moyennes et des extrêmes, changement du régime de précipitation avec des pluies plus abondantes au nord en hiver et de fortes sécheresses au sud en été. Pour Marie Carrega,adjointe au secrétaire général de l’ONERC*, mieux vaut s’y préparer.

*Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique