Quand chacun peut disposer d’un atlas numérique dans la poche et que les bouleversements environnementaux induisent des changements brutaux de nos territoires sous le coup de l’activité humaine (notion d’anthropocène), l’IGN propose de réinventer le service public de la cartographie à l’issue d’une démarche concertée. Dans le prolongement de son projet d’établissement et de son Contrat d’objectifs et de performance (COP) 2020-2024, l’Institut dégage une « boussole » pour l’ensemble de ses activités, notamment dans le domaine de la forêt, clarifie sa raison d’être et affirme des ambitions réalistes et à fort impact.
Cartographier l’anthropocène, créer une « place à communs », moderniser l’action publique par les cartes… 10 chantiers emblématiques
Pour que la cartographie publique devienne un instrument d’émancipation face aux bouleversements écologiques et numériques, l’IGN s’engage non seulement pour les citoyens et les territoires mais aussi avec eux : ces deux dimensions indissociables forment les géo-communs. Pour donner corps à ce nouvel élan, dix chantiers emblématiques mais non exhaustifs de l’activité de l’IGN sont mis en avant (disponibles sur ign.fr). L’IGN fixera des rendez-vous réguliers, dont le premier est prévu à l’été 2022 pour faire état de l’avancement et de la concrétisation de ces chantiers.
« IGN changer d’échelle », nouvelle signature
Face aux périls environnementaux et informationnels, il faut savoir à la fois observer précisément le territoire et prendre du recul pour aider à la décision et construire un futur partagé. En devenant partie prenante d’un engagement de toute la société, c’est ce rôle que souhaite jouer l’IGN. Pour le matérialiser, l’Institut prend désormais pour signature « IGN changer d’échelle ».