Nos activités
Accompagner la définition, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques



Grâce à sa flotte aérienne (quatre avions Beechcraft King Air 200), l’IGN photographie l’ensemble du territoire national à une résolution de 25 cm tous les trois ans, avec une caméra numérique.
Régulièrement, l'institut est amené à réaliser en urgence des prises de vue aériennes de territoires touchés par des risques naturels. Il intervient par exemple à la demande du Service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (SCHAPI) pour photographier les zones inondées au moment le plus proche des pics des crues pour évaluer les dégâts et adapter les modèles de prévision.
Le Light Detection and Ranging (lidar) est un système de mesure de distance par détection de la lumière. L'IGN utilise le lidar aéroporté pour produire des modèles numériques de terrain (MNT) et de surface (MNS).
La cartographie, comment ça marche ?

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Des images adaptées aux besoins de la géographie militaire
L’imagerie satellitaire est une source majeure dans la constitution des données d’environnement géographique à l’usage des forces armées. Depuis quelques années, l’IGN exerce pour le compte de la Délégation générale pour l’armement (DGA) une délégation de maîtrise d’ouvrage dans ses programmes de géographie et apporte un support opérationnel continu à l’Établissement géographique interarmées (EGI).
L’IGN et Airbus Defence & Space collaborent sur l’opération Geosocle pour la programmation, la production et l’assemblage d’images SPOT et Pléiades sur des zones d’intérêt Défense couvrant de très grandes superficies. Ces « tapis d’images géolocalisées » sont notamment exploités par plusieurs entreprises au sein du programme Geomaps, pour la réalisation de cartes numériques à différentes échelles sur des théâtres d’opération potentiels.
Ces images et cartes sont géolocalisées par référence à un socle de calage d’emprise mondiale dont l’IGN améliore sans cesse la précision en partenariat avec la société Airbus Defence & Space, qui dispose d’une archive de plusieurs millions d’images.
Par ailleurs, le Service de l’imagerie spatiale contribue, dans le cadre d’une coopération internationale au sein du programme TREx, à la réalisation d’un modèle de description du relief terrestre de qualité homogène.
Des images de grande qualité, acquises plus fréquemment
L’avènement en 2012 des deux satellites Pléiades développés sous maitrise d’ouvrage du CNES, avec leur pixel au sol de 50 cm, enrichit l’offre en images et montre un potentiel d’usage certain, en métropole comme en outre-mer, en complémentarité du programme de couvertures aériennes.
Ainsi, l’actualité de la BD TOPO® a pu être améliorée, par saisie à partir de prises de vues stéréoscopiques Pléiades, de certains éléments comme les nouvelles lignes de train à grande vitesse (LGV), mais plus généralement, la fréquence des observations permet d’alimenter en données actualisées diverses politiques publiques, comme la surveillance du littoral vulnérable aux tempêtes, le suivi de l’artificialisation des sols ou la capacité de résilience après une catastrophe. Ainsi, pour la région Nouvelle-Aquitaine par exemple, la mosaïque SPOT 2020 va contribuer à mettre à jour la base d’occupation du sol régionale sur la totalité des douze départements (84 000 km²).
Avec leur fauchée de 60 km, les deux satellites SPOT 6 et 7 développés et opérés par Airbus depuis 2014 ont ouvert la voie à une couverture annuelle de toute la France. Ces satellites délivrent des images couleur de résolution 1,50 m moins fine que celles de Pléiades, mais leur capacité de couverture est bien adaptée au suivi des évolutions sur de larges territoires.
Depuis 2014, une couverture SPOT complète du territoire métropolitain est approvisionnée annuellement auprès d’Airbus grâce à un partenariat public et selon des spécifications définies par l’IGN. L’assemblage des prises de vues réalisées entre le printemps et l’été est effectué par le Service de l'imagerie spatiale et la mosaïque obtenue est accessible en flux et en téléchargement pour les acteurs institutionnels.
Par comparaison entre les millésimes annuels SPOT, les cibles Pléiades revisitées régulièrement, les couvertures aériennes et d’autres données du Géoportail, on peut visualiser les évolutions de nos territoires à rythme annuel.
En 2021, la couverture SPOT a été construite par assemblage de 241 prises de vues, pour la plupart acquises au cours de l’été. Cette vue générale de la France métropolitaine est disponible sur le Géoportail.

Déterminer avec précision la position des satellites
Dès l’origine du système DORIS (Détermination d'orbite et radiopositionnement intégrés par satellite), l’IGN s’est porté partenaire du CNES (Centre national d'études spatiales) pour la mise en place des stations du système, clé du positionnement des satellites d’observation de la Terre (imagerie, altimétrie).
Une soixantaine de stations émettrices réparties sur la planète déterminent avec une précision centimétrique la position des satellites équipés d'un récepteur DORIS. Un exemple emblématique est le positionnement des satellites altimétriques : avec 30 ans de mesures, DORIS a mis en évidence une élévation du niveau moyen des mers de l’ordre de trois millimètres par an.

Des mesures en temps réel simultanées pour étalonner les systèmes GNSS
Avec pour objectifs de générer des produits à visée scientifique d’orbitographie et de synchronisation des satellites et de valoriser les méthodes de positionnement ponctuel précis en temps réel et peu différé, le CNES a entrepris en 2010, en coopération avec l’IGN, la mise en œuvre d’une infrastructure GNSS mondiale baptisée REGINA (Réseau GNSS pour l’IGS et la Navigation), fournissant des mesures en temps réel simultanées pour étalonner les systèmes GNSS (nouvelles constellations, nouveaux signaux) et permettre aux utilisateurs d’en faire un usage combiné.
L’accès à des données GNSS avec une configuration maîtrisée des récepteurs, en temps réel et en temps différé, est un élément clé pour le développement d’applications civiles de navigation et de positionnement.
L’IGN contribue au projet en apportant cinq stations existantes du RGP dont il est propriétaire ainsi que son expertise et son savoir-faire pour la mise en place de nouvelles stations : installation, développement du centre de mission, diffusion et archivage des données et produits. Il a également lancé des développements sur le positionnement ponctuel précis.
REGINA contribue aussi à l’amélioration de la réalisation de l’ITRF grâce à ses colocalisations avec les stations du réseau DORIS et à la mise en place d’une infrastructure indépendante de contrôle du système GALILEO.

Mesurer les variations du niveau de la mer
Créé à l’initiative de quatre organismes des sciences de la Terre (le Shom, l’IGN et les unités mixtes de recherches LEGOS et LIENSs) et soutenu par plus de 80 partenaires, le service SONEL (système d’observation du niveau des eaux littorales) a pour objectif d’observer le niveau de la mer à long terme afin de mieux comprendre ses variations. Il apporte des informations de grande qualité métrologique à la communauté scientifique et enrichit les études maritimes.
L’IGN contribue à la diffusion, à la gestion et à la réalisation du service, qui s’appuie sur des stations littorales où sont couplés récepteurs GNSS et marégraphes. Les marégraphes fournissent les variations du niveau de la mer par rapport au sol et les stations GNSS les mouvements absolus du sol lui-même. Il est ainsi possible de mesurer les variations absolues du niveau de la mer aux échelles locale et globale.

Mesurer les mouvements de terrain ou de construction
Basée sur des techniques de géodésie, la métrologie permet d’établir des réseaux de référence sur une zone restreinte ou confinée (pont, tunnel, ouvrage d’art…) pour mesurer les mouvements de terrain ou de construction avec précision. Couplées à des acquisitions d’images de plus en plus performantes, ces techniques sont en pleine expansion.
Pour surveiller ces mouvements, les agents de l'IGN s'appuient également sur des outils innovants développés dans nos laboratoires de recherche : Géocube, sac à dos multicapteurs, laser et antennes GNSS…

Chaque année, l’IGN analyse un échantillon représentatif de l’ensemble du territoire métropolitain pour dresser un portrait statistique de la forêt. L’objectif est de connaître précisément l’état, l’évolution et les potentialités de la forêt française.
Concrètement, les agents de l'IGN observent et mesurent les arbres (hauteur, circonférence, croissance...), et recueillent de nombreuses informations sur les écosystèmes forestiers (relevé floristique, qualification des sols, dépérissement). Les résultats de l'inventaire représentent un outil clé pour le suivi des écosystèmes forestiers et la mise en œuvre des nombreuses politiques publiques liées à la forêt (filière forêt-bois, biodiversité, énergie, carbone...).


2,9 millions de cartes
2,8 millions de visites mensuelles
140 millions de requêtes par mois
5e site de services gouvernemental le plus consulté
1 850 références de cartes différentes
2 700 communautés
123 000 parcours
100 000 points d'intérêt

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La cartothèque de l'IGN met à disposition l'un des fonds cartographiques les plus importants de France élaboré au cours de cinq siècles.
La Photothèque nationale (instituée par le décret n°86.196 du 6 février 1986) assure le classement et la conservation des négatifs, met la documentation à la disposition du public et effectue les tirages, agrandissements et assemblages à la demande.
La photothèque possède ainsi une collection de clichés réalisés à partir de 1921 par le Service géographique de l’armée, puis par l’IGN et aussi des photographies de compagnies privées remises dans le cadre du dépôt légal.
538 000 cartes France et étranger
5,5 millions de clichés France
2 975 cartes manuscrites polychromes dressées de 1630 à 1877
1 552 minutes originales de la carte de Cassini
1 789 minutes originales de la carte de l'état-major (XIXe siècle)
5 204 cartes gravées des éditions successives de l'état-major


Mis à jour 05/03/2025