TEMPLE D’ANGKOR
L'IGN entreprend en 1993 des relevés photogrammétriques et des travaux de mesures sur les temples d’Angkor-Vat au Cambodge, classés au patrimoine mondial par l’Unesco. Ces travaux constituent un préalable aux opérations de sauvegarde du site.
PETRA
En 1969, à la demande de l’Unesco et en préalable à une future sauvegarde du site, l’IGN effectue une mission de photogrammétrie architecturale en Jordanie sur le site de Petra.
ABOU SIMBEL
En 1955, l'IGN entreprend les relevés photogrammétriques du temple d’Abou Simbel, à la demande de l’Unesco et de l’archéologue Christiane Desroches-Noblecourt. L’objectif de ces mesures est de constituer des archives de référence et de permettre de poursuivre l’étude des monuments après leur submersion par les eaux du barrage d’Assouan.
Près de 10 ans après la mission de l’IGN, la coopération internationale, sous l’égide de l’Unesco, permet d’engager des travaux de découpe, de déplacement et de reconstruction à l’identique du temple sur le haut plateau nubien. Les travaux photogrammétriques de l’IGN (supports de mesures totalement objectives) servent de référence pour guider le repositionnement des blocs après déplacement. Le nouveau site est inauguré en 1968.
GROTTE DE LASCAUX
L’IGN est chargé en 1966 de photographier en stéréoscopie (procédé de restitution de la vision en relief) et sous tous les angles les peintures rupestres de la plus célèbre grotte ornée au monde.
A partir de tous ces relevés de l’IGN, un fac-similé de la grotte à l’échelle 1/1 est réalisé quelques années plus tard et permet la construction et l’ouverture du site de Lascaux II en 1983.
MONT-SAINT-MICHEL 1989
L’IGN réalise en 1989 des images du Mont-St-Michel en 3D , dans le cadre du développement des relevés photogrammétriques numériques TRAPU « TRAcé des Perspectives Urbaines ».
SAINTE-CHAPELLE PARIS
Les relevés photogrammétriques effectués par l’IGN en 1944 dans la Sainte-Chapelle sont destinés à la mise au point du matériel et du mode opératoire. La restitution concerne le portail et la rose, une voûte, ainsi qu’un élément de mur.
Ce premier travail de photogrammétrie terrestre réalisé par l'IGN sert de chambre d'expérimentation pour l'ingénieur Georges Poivilliers. Le succès de l’opération confirme que la photogrammétrie permet de représenter à une échelle donnée la forme effective actuelle de l’objet relevé, de ses structures, de ses détails, de son décor, avec ses dégradations et ses déformations.
CATHÉDRALE DE STRASBOURG
Dans le cadre des relevés nécessaires à l'étude, la conservation et la mise en valeur des monuments, l’IGN réalise en 1967 le relevé photogrammétrique de la façade de la cathédrale de Strasbourg, haute de 142 m (deuxième plus haute après celle de Rouen et ses 151 m).
La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec l’ensemble du centre ville historique de la grande île depuis 1988.
BASILIQUE DE SAINT-DENIS
En raison de travaux de prolongement d'une ligne souterraine du Métro, l’IGN entreprend en 1970 des relevés photogrammétriques de la basilique de Saint-Denis près de Paris, pour la surveillance de la façade et du narthex (vestibule à l’entrée, avant la nef). Les mesures montrent que ces travaux n'ont pas eu d'incidence sur la stabilité du monument.
PALAIS IDÉAL DU FACTEUR CHEVAL
L’IGN effectue en 1973, à la demande de la Direction de l’Architecture du Ministère des Affaires culturelles, un relevé photogrammétrique du Palais Idéal du Facteur Cheval, classé monument historique. Situé à Hauterives dans la Drôme, ce palais de 26 m de long, 14 m de large et 12 m de haut a été bâti durant 33 ans par un facteur rural nommé Ferdinand Cheval (1836-1924) qui rapportait chaque jour de ses tournées des pierres de tuf.
CATHÉDRALE D’AMIENS
La numérisation de la cathédrale d’Amiens est l’objet de plusieurs campagnes de mesures de 2010 à 2012V réalisées par les étudiants de l’ENSG, l’école d’ingénieurs de l’IGN, dans le cadre de leurs stages de relevé architectural. Ce travail de terrain dont l'objectif est la préservation du patrimoine culturel est organisé en collaboration avec le laboratoire MIS de Université de Picardie Jules Verne, l’IGN et Amiens Métropole.
ACROPOLE ATHÈNES
En 1971 à la demande de l’Unesco, l’IGN réalise des relevés photogrammétriques sur tout le site historique de l’Acropole à des fins de sauvegarde de ce patrimoine de l’humanité.
OPÉRA BASTILLE
En 1988, l’IGN réalise des relevés de l’Opéra Bastille, un an avant son ouverture au public.
Avec l’évolution de l’informatique et à la demande notamment des urbanistes qui travaillent sur la forme spatiale des villes, l’IGN développe des modèles numériques 3D à partir de photos aériennes et terrestres. Le programme TRAPU « TRAcé des Perspectives Urbaines » débute en 1973 et est utilisé pendant une trentaine d’années.
CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE PARIS
L’IGN entreprend en 1982 un relevé photogrammétrique ultra-précis de la façade de Notre-Dame-de-Paris. La restitution des éléments en 3D constitue un outil d'aide à la décision pour les architectes des bâtiments historiques chargés de sa rénovation.
TEMPLE DE BOROBUDUR
L’IGN effectue en 1973 de nombreux relevés photogrammétriques du temple de Borobudur dans l’île de Java, en Indonésie. Ces travaux constituent un préalable aux opérations de sauvegarde du site.
Une exposition au Petit Palais a retracé en 1978 le grand chantier de restauration de ces temples.
PANTHÉON
Le centre de recherche sur les monuments historiques (ministère de la Culture) met en place après la guerre un programme de constitution d'un fond général de relevés des monuments majeurs du pays.
C'est dans le cadre de ce programme que l'IGN réalise en 1973 des prises de vues et des relevés photogrammétriques du Panthéon.
TEMPLES DE BAGAN
A la demande des autorités birmanes suite au séisme de 1975, une équipe de l'IGN entreprend en 1976 un relevé photogrammétrique de 25 façades sur 16 temples birmans, notamment celui d’Ananda, parmi la myriade des 2270 édifices, répartis sur 25 km2 dans la plaine de Bagan. L'objectif de cette mission est d'étudier les mesures de consolidation et de restauration nécessaires à la sauvegarde de ce patrimoine.
CHÂTEAU DE MUROL
L’ENSG, l’école d’ingénieurs de l’IGN choisit en 2017 le château de Murol en Auvergne pour un stage de photogrammétrie architecturale. Au programme des 21 étudiants de la promotion : photos, prises de vues par drone, relevés laser et mesures des déformations engendrées par les problèmes d'infiltration et de mouvement de terrain. L’objectif de cette mission est la modélisation en 3D de l’édifice pour la valorisation, la surveillance et la conservation de ce patrimoine.
COLLÉGIALE SAINT OURS DE LOCHES
La Collégiale Saint-Ours de Loches en Indre et Loire est le site choisi en 2016 par l’ENSG, l’école d’ingénieurs de l’IGN, pour le stage de photogrammétrie architecturale de ses étudiants. Les vues photogrammétriques sont complétées par une acquisition par drone. Par la qualité des données recueillies, l’extérieur de l’église romane et son intérieur (dont la crypte habituellement fermée au public) deviennent modélisables avec une précision centimétrique.
La ville de Loches envisage d'utiliser les modèles finalisés pour la documentation du patrimoine, l'analyse architecturale et la valorisation du site.
CHÂTEAU DE CHAMBORD
L’ENSG, l’école d’ingénieurs de l’IGN, choisit en 2014 et 2015 le château de Chambord pour le stage de relevé architectural de ses étudiants en mastère spécialisé. De très nombreuses prises de vues aériennes et terrestres ainsi que des relevés laser permettent, après traitement des images, une modélisation 3D du château. Le déroulé de l'enceinte extérieure a été réalisé par la juxtaposition de 1398 photos des façades et des tours.
L’objectif de ces travaux de terrain est la modélisation en 3D de l’édifice pour la valorisation et la conservation du patrimoine.
TOUR DE PISE
En 1992 l’IGN entreprend un vaste chantier de photogrammétrie de la tour de Pise. Ce monument qui figure parmi les plus célèbres de la péninsule, fleuron de l'âge d'or italien, a été fermé en 1990 en raison d'un risque d'effondrement. Les mesures effectuées permettent la surveillance du monument et servent d'aide à la décision pour la sauvegarde de l'édifice. La mise en oeuvre d’importants travaux permet sa réouverture au public en 2001.